Le kendo (littéralement la voie du sabre) est la version moderne du kenjutsu, l'art du sabre pratiqué autrefois au Japon par les samouraïs. Par version moderne, il faut comprendre que le kendo n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, qui présente donc certaines règles. Cependant, le kendo n'est pas seulement un apprentissage de techniques et de tactiques du combat au sabre, mais également un apprentissage spirituel. Le kendo permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère, leur détermination et leur force morale. Les pratiquants sont appelés kenshi ou kendoka. Le kendo se pratique traditionnellement dans un dojo.
Le krav-maga (ou Krav-Maga, Krav Maga, de l'hébreu qui signifie littéralement " combat rapproché ") est une méthode d'autodéfense israélienne. À l'origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, instructeur de kapap au Palmach, pour les besoins de l'armée israélienne. Aujourd'hui, il est utilisé également par de nombreuses polices et troupes d'élite internationales. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils. L'objectif du krav-maga est d'apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation. Le krav-maga n'est pas un mélange de différents arts martiaux et n'est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d'efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds poings, du jiu-jitsu et de la lutte. Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n'est ni la compétition ni une pratique culturelle et physique. À cela s'ajoute l'absence de règles a priori et les priorités. La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s'appuie pas sur des qualités physiques particulières et n'est donc pas réservée à des troupes d'élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d'action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l'ambiguïté des " coups aux parties " ainsi que sur la dangerosité des coups portés au dos, à la gorge ou aux yeux (interdits la plupart du temps dans les arts martiaux).
Le Gatka : style origiire du Rajput, cette discipline fut adoptée par les Sikhs au 17 ème siècle après JC par Siri Guru Har Gobind Sahib Ji qui créa ainsi l'armée Sikh. Ce fut aussi lui qui ordonna le port de deux épées ; le Miri et le Piri. Respectivement représentant la force physique et la force spirituelle, introduisant ainsi le concept de saint et soldat du Sikh. Ce concept fut repris et renforcé par le 10 ème prophète Sikh, Siri Guru Gobind Singh Ji, par la création de l'ordre du Khalsa, accessible par le baptême à la religion Sikh. Au début du 19 ème siècle, peu avant sa mort, il chargea Banda Bahadur de mettre fin au règne musulman qui convertissais à l'Islam la population indienne. Après avoir accomplit sa mission il fût le fondateur du premier royaume sikh. Aujourd'hui le Gatka est sorti de son élément religieux et des compétitions sont fréquemment organisées dans les pays où une importante commuuté Sikh s'est formée. On ne peut évoquer le Gatka sans parler bien évidemment des Sikh. Cette commuuté religieuse fondée au 16e siècle par le Guru Nanak est réputé en Inde pour sa maîtrise des arts martiaux. Les sikhs sont censés porter sur eux les articles suivants ou cinq "K" (le port de ces articles est obligatoire après le baptême) : Kesh (Cheveux et barbe non coupés, respect des actes de Dieu), Kanga (Peigne utilisé pour garder les cheveux bien coiffés et sain), Kach (Sorte de pantalon ample pour ne pas être gênés pendant les batailles), Kara (Bracelet d'acier symbolisant austérité et sobriété), Kirpan (Epée ou dague défensive recourbée). Dans la société moderne, bien sûr, on ne peut pas se permettre de porter une épée ou même un grand poigrd, mais un poigrd miniature est suffisant pour exprimer la signification symbolique. En portant une arme, les Sikhs se rappellent la persécution que leur religion a subie et la nécessité de la défense, et qu'il ne faut pas subir ni laisser quelqu'un d'autre dans la soumission.