Le krav-maga (ou Krav-Maga, Krav Maga, de l'hébreu qui signifie littéralement " combat rapproché ") est une méthode d'autodéfense israélienne. À l'origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, instructeur de kapap au Palmach, pour les besoins de l'armée israélienne. Aujourd'hui, il est utilisé également par de nombreuses polices et troupes d'élite internationales. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils. L'objectif du krav-maga est d'apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation. Le krav-maga n'est pas un mélange de différents arts martiaux et n'est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d'efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds poings, du jiu-jitsu et de la lutte. Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n'est ni la compétition ni une pratique culturelle et physique. À cela s'ajoute l'absence de règles a priori et les priorités. La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s'appuie pas sur des qualités physiques particulières et n'est donc pas réservée à des troupes d'élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d'action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l'ambiguïté des " coups aux parties " ainsi que sur la dangerosité des coups portés au dos, à la gorge ou aux yeux (interdits la plupart du temps dans les arts martiaux).
Le Penchak Silat signifie " combat éclair ". Cet art martial est certainement influencé par certaines techniques indiennes. Comme dans le karaté, il est fait usage du combat sans arme. Cependant, le maniement d'armes indonésiennes est également enseigné. Les professeurs d'arts martiaux, appelés ici pendekar, recourent à des procédés d'autohypnose. Il existerait plus de 400 techniques de silat.
Le kendo (littéralement la voie du sabre) est la version moderne du kenjutsu, l'art du sabre pratiqué autrefois au Japon par les samouraïs. Par version moderne, il faut comprendre que le kendo n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, qui présente donc certaines règles. Cependant, le kendo n'est pas seulement un apprentissage de techniques et de tactiques du combat au sabre, mais également un apprentissage spirituel. Le kendo permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère, leur détermination et leur force morale. Les pratiquants sont appelés kenshi ou kendoka. Le kendo se pratique traditionnellement dans un dojo.