La République fédérative du Brésil est le pays le plus peuplé d'Amérique latine et le cinquième plus grand pays du monde par sa surface. Il partage ses frontières au sud avec l'Uruguay, au sud-ouest avec l'Argentine et le Paraguay, à l'ouest avec la Bolivie et le Pérou et au nord-ouest avec la Colombie. La tradition culturelle brésilienne est extrêmement riche et variée, notamment du point de vue musical, chorégraphique et culinaire, mais aussi sur le plan religieux. Cette tradition est très directement liée à une pratique populaire de la culture sous ses formes musicales et dansées principalement, et tire ses racines dans des traditions importées d'Afrique par les esclaves qui ont été déportés au Brésil par les Portugais. Ainsi en est-il de la Capoeira. La capoeira est certainement, avec la samba, la principale affirmation de l'identité culturelle brésilienne. La Capoeira remonte au début du siècle dernier, sa rythmique et ses techniques de feintes entre autres sont empruntées aux peuples africains d'Angola. La possession d'armes et les entraînements martiaux leur étant interdits par leurs maîtres, les esclaves ont inventé la capoeira, s'inspirant de leurs danses africaines traditionnelles pour développer ce style de combat. C'était un moyen pour eux de résister à la violence quotidienne qui régit dans les plantations. Cet art martial déguisé en danse contient toute l'âme du Brésil. Aujourd'hui la capoeira est un art digne de respect, elle est reconnue et pratiquée dans tout le Brésil et suit comme la plupart des arts martiaux un courant de pensée; ici c'est l'étendard culturel des mouvements de pensées du peuple noir.
Il convient de préciser que le mot Kung-fu en chinois, n'a pas de rapport direct avec les arts martiaux. Il peut se traduire de différentes façons suivant le contexte. Mais on retrouve toujours les notions de temps (durée) et de maîtrise. Autrement dit, le Kung-fu dans son sens premier c'est un art qui demande des années pour être maîtrisé. Le mot désigne également la réalisation, l'accomplissement ou la volonté de l'homme, l'effort humain, la maîtrise d'un art. On dira par exemple d'un cuisinier très habile qu'il possède le Kung-fu. En fait, quand les occidentaux parlent du Kung fu, il s'agit plutôt du Wu-shu, mot chinois, qui signifie arts martiaux. Après sa création en 1911, la République de Chine adopta officiellement le terme de Guo-shu, ou arts nationaux. Lorsque Mao Tsé Toung prit le pouvoir, en 1949, Chang Kai Tchek et ses partisans se réfugièrent dans l'île de Taïwan. La Chine Populaire décida par la suite d'employer le mot Wu-shu pour désigner les arts martiaux chinois. Voilà pourquoi, à Taïwan, on parlera de Kuo-shu, alors que les gens de Pékin utiliseront le terme de Wu-shu.